**Jayson O. Walker s’était réveillé tôt ce matin-là. Bien que ce n’était l’envie qui était au rendez-vous, Jay avait tout de même quitter son lit douillet pour arpenter les rues du Skyline. Bien qu’une année s’était écroulé depuis sa mort, Jayson ne s’était toujours pas fait à l’idée qu’il était réellement mort. Sa vie était assez similaire à l’ancienne qu’il avait, mais avec ça, il ne pouvait plus voir sa jeune soeur Charlotte, c’était dur, mais au moins, Alyson, sa femme était une médium et elle pouvait vivre comme si elle serait morte en sa compagnie. Son fils grandissait de jour en jour et il se disait que lorsqu’il aurait atteint l’âge d’arrêter de grandir, le jeune Alexander serait pas mal près de son âge. Il pourrait sans doute garder une bonne relation avec lui, ce qui lui plaisait bien. Pour l’instant, Jayson et Alyson devaient ouvrir un magnifique hôtel luxueuse situé sur le pied d’une montagne. On y retrouvait un paysage boisé autour et un petit lac un peu plus loin. Ils avaient choisis l’endroit idéale, mais il restait plus qu’à l’ouvrir. L’anxiété prenait souvent le dessus du frisé. L’ouverture arrivait à grand pas et il espérait que tout allait se passer comme il le souhaitait. Walker avait l’argent, ce n’était pas le problème, mais un hôtel de ce niveau sans client, ce n’était pas ce qui était le plus acceptable. Jayson avait sa fierté après tout. C’est donc à bord de son camion neuf qu’il roula le long des chemins du Skyline pour se rendre directement au centre-ville. Le jeune homme d’affaire avait besoin de voir son publiciste qui devait lui installer une grande affiche pour l’ouverture du Vintage Hôtel. C’est donc avec ponctualité qu’il gara son véhicule sur le bord de la rue du centre-ville et marcha quelques minutes pour rejoindre l’homme en question. La belle et grande affiche pouvait à ce niveau, être vue et admirer par tout le monde. Le couple Walker avait fait mettre une bannière dans le journal pour informer les habitants de la ville de l’arriver de cette hôtel parmi eux et il espérait que la soirée d’ouverture serait parfaite. Jayson termina alors avec le publiciste et il resta là à regarder les travaux. Le brunet recula alors pour prendre une bouteille d’eau dans la glacière et ainsi en boire une partie. L’homme plissait les yeux, recevant le soleil droit dans les yeux. Il plaça sa main en haut de ses sourcils pour cacher les rayons, mais en reculant en même temps il trébucha sur le rebord du trottoir et tomba directement sur les fesses, laissant couler la totalité de sa bouteille sur son costume costard qu’il avait payé une petite fortune. Le brunet afficha un air surpris, secoué et en même temps endolorit. Il essaya de remettre ses idées en place et de se relever du même coup.**

**Voilà qu’une autre journée de travail s’annonçait pour Alice Riley. C’est donc à huit heures ce matin là que son réveille-matin sonna. La brune prenait son oreiller et la mit sur sa tête collant les deux bouts à ses oreilles. Hier soir, elle n’avait pas réussi à trouver le sommeil, alors elle voulait seulement dormir. Malheureusement pour la jeune femme, le bruit énervant du réveille persistait. Voulant absolument que cette sonnerie insupportable cesse, Lilice chercha à tâtons son cadran. En cherchant son réveille-matin, Riley tomba de son lit, se cognat du même coup son coude gauche. Un fou rire pris la demoiselle en se voyant allongé sur le sol. Après une bonne minute de fou rire, la demoiselle se leva enfin. Pour bien se réveiller, Alice prit une douche mi-froide, mi-tiède. Elle prit par la suite son petit déjeuné composé d’un jus d’orange et d’un toast au fromage jaune. Il ne restait plus qu’une heure avant que commence son quart de travail. C’est donc sans empressement qu’elle pris ses clefs et son sac à main pour se rendre au cinéma.

Riley se promenait dans le centre-ville. Mais que faisait-elle là ? Elle venait de se souvenir que sa journée de travail était le lendemain. Elle riait d’elle-même, car cela lui arrivait régulièrement. Cela faisait quatre ans, bientôt cinq, que Lilice faisait partit du monde des mort. Elle n’avait jamais vraiment pris le temps de regarder le centre-ville. Ayant une journée à elle, c’était le temps d’en profiter pour découvrir cette partit du Skyline. Passant près d’une troupe d’ouvriers qui s’afféraient à installer une affiche publicitaire. La jeune femme remarqua qu’un homme regardait les ouvriers tout en buvant de l’eau en reculant. Le pauvre trébucha, atterrissant sur son derrière. En plus, il échappa la totalité de son eau sur son joli costume. La brunette tendit sa main à l’homme tout en refoulant son rire. Mais n’néanmoins, un large sourire se dessina sur le visage d’Ali. **

Je peux t’aider ?

**Jayson Owen Walker venait tout juste de tomber directement sur le sol. La chute et l’impact sur l’asphalte de la rue principale lui créait une légère douleur, mais il n’avait sans doute rien de casser. Le brunet était complètement mouillé. Son costard valait une petite fortune et il était presque certain qu’il avait été marqué par les résidues de roche et de sable qui se trouvait sur le sol. Ce qui était regrettable, c’était que la veille, Alyson l’avait si bien repassé qu’on ne pouvait même pas voir le moindre plis sur le tissus brunâtre. L’homme replaça du même coup ses lunettes de vues qui avait glissé le bout de son nez. C’est avec un seul doigt qu’il les replaça à leur place. Jay savait très bien que cette petite scène n’était guère amusante. Il se sentait plutôt insulté, mais au moins, la plus part des gens n’avait pas vue la scène et ne riait pas, c’était beaucoup moins pire. Une jeune femme approcha de lui avec un grand sourire. Jay plissa les yeux pour bien voir les traies du visage de la jeune brunette. Le soleil était très fort et l’homme avait beaucoup de difficulté à voir en cette journée chaude. Il serra ses lèvres contre elle et regardait la femme pour finalement lui dire.**

Ça serait très gentil de votre part mademoiselle !

**Dit l’homme en recevant la main de la jeune femme. Il s’appuya contre le rebord du trottoir et d’un geste de plus, il réussit à reprendre le dessus et à être sur ses deux jambes sans trop de problème. Jayson afficha un grand sourire à la femme qui venait de l’aider. Il frottait au même moment ses mains le long de son costume, pour retirer les plis et la saleté qui s’était glissé sur la majorité de son habit. C’est en touchant le bas de sa veste qu’il comprit qu’il y avait quelques trous et une déchirure. Jayson tourna la tête pour essayer de voir l’état de son costume, mais il n’y arriva pas. Il ferma les yeux un moment et soupira pour dire en tournant sur lui-même à la femme.**

Dites-moi ? Mon costume s’est vraiment déchiré... N’est-ce pas.

**Jay fermait les yeux en serrant les dents. Il craignait le pire, même si il savait bien que il n’avait pas halluciné en touchant le matériel. Walker racla subitement la gorge et attendit la réponse de la jeune femme. Il jeta un bref coup d’oeil au travail pour l’affiche. Personne ne semblait l’avoir remarquer, c’était au moins cela.**

**Alice Riley venait de se rendre compte qu’elle ne travaillait pas en cette belle journée d’été. Le soleil frappait de pleins fouets, aveuglant les personnes qui étaient à l’extérieur. Une chance que la brune avait toujours dans son sac à main ses lunettes de soleil. Ne sachant quoi faire de son avant-midi, elle décida qu’une petite promenade dans les rues du centre-ville s’imposait. C’est arrivé près d’un troupeau d’ouvriers qu’elle vit un homme trébucher pour atterrir sur le sol : son costume tout trempé ! La jeune femme ria un petit coup avant de s’avancer vers lui pour proposer son aide. La brunette ne pouvait s’empêcher de rire de la situation ; voir quelqu’un tomber, qui ne trouve pas ça marrant ? L’homme à l’habit chic et sophistiqué accepta l’aide d’Alice. La demoiselle agrippa la main de ce dernier et le tira de toutes ses forces. En voulant relever l’homme, Riley s’enfargea dans le trottoir et réussi à rester debout sur ses dix orteils. D’un aire confus et assez gêné, le jeun homme demanda à Lilice si son costume était déchiré en se tournant pour montrer son dos. Ali plaqua sa main sur sa bouche, étouffant ainsi le rire qui voulait s’échapper. Voulant faire bref, craignant que son HA!HA! refouler ne remonte le courant, elle dit ; **

Ouais !

**Le visage de l’homme changea automatiquement de couleur, passant de rosé à très rosé. Alice se retenait le plus fort qu’elle le pouvait, montrant son dos à l’homme par peur qu’il décèle son envie de rire. La jeune femme se demandait si quelqu’un d’autre que sa personne avait vu la chute et le trou dans le costume du jeune homme. Rien n’indiquait que quiconque n’ai vu la scène qui faisait pouffé de rire la jeune femme. Lilice fut soulagé pour lui ; elle serait aussi gêné que ce dernier si cela lui arriverait. En donnant la main, la brune dit : **

Je me présente, Alice Riley vivant ici depuis bientôt cinq ans.

**La demoiselle aimait bien dire qu’elle vivait ici plutôt que de dire : je suis décédé depuis…Elle trouvait que dis de cette manière, c’était moins déprimant. Avant que l’homme ne puisse répondre, elle regarda l’affiche publicitaire. Cette dernière informait les âmes qu’un hôtel nommé le Vintage Hotel ouvrait ses portes. Mais qu’elle bonne idée se dit la brune, les âmes perdus y viendraient pour retrouver par la suite leur chemin. Ce retournant vers l’homme, elle écouta attentivement ce qu’il dit. **

**Jayson Owen Walker se sentait plutôt de bonne humeur, même si la chute lui avait légèrement secouer les esprits. L’homme venait de déchirer un costume qui valait une petite fortune. Évidemment, le couple Walker était riche, donc ce n’était pas un problème, mais c’était simplement le fait de l’avoir abimer. Jayson, tout comme sa très chère femme Alyson, n’étaient pas du genre à gaspiller et jeter leur argent par les fenêtres. Il tenait tout de même à respecter l’environnement. L’air était si pure et fraiche dans ce monde de mort, il ne voulait pas que les catastrophes naturelles atteignent ce monde aussi. Les humains avaient eue leur leçon, une fois, c’était suffisant pensait le brunet. Walker avait donc fait bâtir son nouvel hôtel dans une pensée très écologique. L’homme regardait donc Alice, toute en défroissant toujours les plis de sa veste. Il ne savait pas si c’était un trou très voyant, mais l’homme allait se contenter de rester discret et de s’adosser à son véhicule qui était situé juste là, à quelques pas de là. L’homme d’affaire opta pour une approche amicale envers la femme qui lui avait porter secours. Il se sentait terriblement honteux d’avoir abimé son costume ainsi, mais bon, que pouvait-il faire de plus que de s’en acheter un autre. Peut-être que Alyson pourrait le recoudre, elle était une as du remodelage. L’homme dit alors à la jeune femme.**

Merci beaucoup de votre franchise, maintenant, je vais devoir me changer... Je ne peux pas vraiment passer la journée comme ça !

**L’homme poussa un petit rire. Il lança un regard à l’affiche qui était en pleine installation. Il était fier du résultat. Il espérait que son hôtel serait facilement remplie. Il adorait la gestion et il avait bien hâte à l’ouverture qui était prévue pour bientôt. Jayson écouta alors la jeune femme se présenter. Walker afficha un sourire amusé. Il était ravie de faire sa connaissance, il lui tendit alors la main, en toute politesse. Le fait qu’elle lui dise qu’elle vivait ici et non qu’elle était morte depuis, fit sourire le propriétaire. Il aimait bien cette jeune femme, elle était amusante et plutôt respectable. Il dit alors.**

Je suis Jayson Walker et c’est un plaisir de faire votre connaissance Mademoiselle Riley et pour ma part je suis ici depuis seulement une année. La vie est différente, mais c’est sympathique ! Vous vous plaisez ?

**Demanda l’homme après avoir serer la main de la jeune Riley. Il jeta un second coup d’oeil au panneau et regarda la femme qui semblait intrigué juste à son regard. Jay dit ensuite.**

Vous aimez ? L’hôtel ouvre dans quelques temps et nous voulons que tout soit parfait ! Nous avons fait faire cette affiche chez un graphisme professionnel.

**Alice venait d’aider un homme à se relever après sa chute. Ce dernier était tout trempé en plus d’avoir fait un trou dans son magnifique costume qui devait valoir une petite fortune. Elle avoua au rouquin que son pantalon était déchiré. Elle était désolée pour lui, mais elle brunette n’était aucunement capable de le lui dire. Bien que le rire fut la première chose qu’elle aurait fait, la demoiselle se retenu devant l’homme : il fallait qu’elle fasse bonne impression tout de même. Alors elle se présenta, utilisant sa petite phrase magique : je vis ici depuis... Pour elle, la vie dite ainsi paraissait moins dure à avaler, ce qui pour certains, était mieux dit de cette façon. Levant les yeux au ciel, Ali vit une immense affiche publicitaire qui annonçait l’ouverture d’un hôtel. C’était une excellente idée d’ouvrir ceci. Les âmes qui venait d’arrivé dans ce monde n’ont pas tous les moyens de s’offrir une belle maison, un appartement ou un loft. L’idée d’un hôtel était donc pratique ici. Alors l’homme lui dit qu’il se nommait Jayson et qu’il était décédé depuis un an. Il devait trouver ce changement brutal comme l’avait été le celui de Riley. **

Je me plais ici ! J’ai souffert de complications respiratoires pendant ma courte vie et j’en suis décédé. Maintenant que je suis dans le monde des âmes, ma maladie est disparue, à ce que dit l’infirmier Webber. Et vous ?

**Évidemment que sa famille manquait à Alice, mais ne plus souffrir était une libération des plus attendues depuis long temps. Avoir quitté son père et sa mère qui se tuaient à leurs travails pour payer les soins médicaux à leur fille, c’était ce qui blessait le plus la jeune femme. Ses parents avaient deux travails chacun, les cernes de fatigue ce dessinaient sur leurs visage et Lilice s’en voulait terriblement. À cause de sa maladie, la brunette avait transformé sa vie de famille en un clavaire. Mais sa famille faisait son possible pour garder la belle en vie. Ce n’est qu’un simple oublie, qui l’a mit K-O. **

Vous avez engagé la bonne personne pour réaliser cette affiche!

**S’exclama Riley tout sourire aux lèvres. La publicité accrochait l’œil d’un seul coup. La couleur était parfaite et ce n’était pas trop chargé ce qui donnait un look attrayant au Vintage Hotel.

**Le grand Jayson O. Walker était bien fier du résultat de l’affiche, mais évidemment, pas seulement de ce résultat. Le fruit des efforts du couple Walker allait finalement porter son fruit. Le Vintage Hôtel était complètement construit et l’ouverture était pour prochainement. Il restait quelques petits détails à faire et le tout serait complet. Le grand hôtel luxueux offrait un magnifique restaurant ; des chambres ; une salle de réception et plus encore. Ce rêve qu’était devenu réalité rendait plus que fou de joie l’homme d’affaire qui rêvait de cet instant depuis qu’il était gamin. Son père était un brillant médecin, bien que avec les années, cette pensée avait quitté complètement son esprit et sa mère était une avocate qui avait finalement prit sa retraite pour se consacrer à sa famille. C’était sans doute mieux ainsi, vu qu’elle avait déjà l’argent nécessaire pour en faire vivre plus d’une centaine. Les Walkers étaient riches et cela depuis quelques générations, mais l’argent n’avait jamais changer la façon d’être du jeune frisé. Il aimait son statut et était toujours là pour venir en aide aux autres. Jay et Alyson donnaient régulièrement à des œuvres de charités et lorsqu’un ami était dans le besoin, ça ne prenait pas de temps avant que le bout d’un chéquier se faisait voir sortie du sac à main ou de la bouche d’un des membres du couple. En plus de l’angoisse de l’ouverture, Alexander, leur fils commençait une nouvelle année scolaire, il grandissait si vite, surtout que désormais, il était le seul de la famille qui pouvait le faire encore, mise à part Charlotte, mais elle, elle était toujours vivante et à Rainforest. Il s’ennuyait beaucoup de sa jeune soeur, mais elle était mieux ainsi. Elle avait une voiture, un appartement et une place à l’université. Après sa mort et celle de Xander, Jayson avait demandé à sa charmante femme de laisser la fortune qui lui restait à la belle rousse, ce qui lui donnait le statut de femme riche, vu qu’elle ne pouvait pas toucher à l’argent familiale avant 25 ans que sa mère lui avait laisser. Quand à Aly, elle n’avait qu’un petit appartement ou elle ne faisait qu’entreposée son corps pour passer dans le Skyline et vivre sans problème. Elle n’avait plus besoin d’un max d’argent après tout. Cela inquiétait beaucoup Charlotte, mais il ne voulait pas lui dire. Donc, devant la jeune Alice Riley, le sourire de l’homme d’affaire revint combler son visage. La révélation de la brunette le choqua un peu.**

Oh.. Des problèmes respiratoires, ça ne dut pas être très facile pour vous ! Vous avez obtenu ça à la naissance ? Je suppose que ça n’a pas été facile pour vos parents, autant émotionnellement que financièrement ?

**L’homme était beaucoup affecté par ce genre de nouvelle. Il n’arrivait pas à comprendre les hôpitaux de charger aussi cher les soins. Surtout pour une famille avec un revenu moyen, c’était presque impossible de survivre ensuite. Jayson se disait que peut-être pourrait-il envoyer Alyson dans le monde des vivants donner un peu d’argent aux parents de la jeune Riley. Ça pourrait les aider un peu qui sait. Il lui toucherait un mot plus tard. Les compliments de Ali sur l’affiche fit sourire le propriétaire.**

Ouais, nous ne prenons que les meilleurs !

**Jayson Walker fit un clin d’oeil amusé à la jeune femme. Il regardait le travail, ainsi que la grande photo de lui et de sa femme devant l’hôtel. Alyson était si belle, comme à son habitude.**

Et vous ? Vous avez de la famille dans le coin ou bien des enfants ?

**La jolie Alice Riley rêvait d’être à la place de l’homme. Pas qu’elle veuille que son pantalon soit déchiré, mais plutôt d’avoir son propre commerce. Depuis qu’elle avait mit les deux pieds dans une bibliothèque à l’âge de ses seize ans, la brunette rêvait d’en posséder une. Pour l’instant, rien ne pouvait être entreprit, car l’argent manquait. L’argent, l’argent, il était toujours question de ces billets verts. En attendant que son espoir soit réalité, la jeune femme travaillait au cinéma. Ce n’était pas si mal ! Il y avait de très bons cotés, comme quelques visionnements gratuits et même que parfois, le lunch était payé. Mais vient de mauvais cotés, par exemple, quand les clients te crient des insultes lorsqu’il n’y a plus de place libre. Alice devait garder le sourire et surtout garder son calme. Voilà que ce cher Jayson O. Walker demanda à la demoiselle si sa maladie était de naissance ou contracté. **

Hum…C’est de naissance. Cela a été difficile pour ma famille. Les finances étaient basses.

**De la nostalgie qui était caché au plus profond d’elle-même remonta à la surface. Lilice ne pouvait s’empêcher de repenser à toute les fois où Brenden et Eleni (ses parents) rentrèrent de leur boulot, épuisés et inquiet au fait des prochaines dépenses dédié aux soins médicaux de leur fille…Le soleil brillait et la chaleur n’était pas pesante sur les âmes. Ali observait les hommes qui s’afféraient à installer ce qui restait de l’affiche publicitaire. Les propriétaires avaient du goût à ce qu’elle avait remarqué. Juste par la façon que l’homme était vêtu, cela en disait long sur lui. La femme qui se trouvait sur le panneau était resplendissante de beauté. D’une chevelure blonde, la dame paraissait confiante et plein d’assurance. Son regard faisait d’elle une femme sur d’elle et qui voulait être entendu. L’homme d’affaire reprit la parole pour demander si la brune avait de la famille ou des enfants dans le Skyline. **

Oui ! Mon père est décédé récemment, mais pour être franche, cela ne me fait pas un des plus grands biens de le voir ici. Sinon, eh bien je n’ai pas d’enfants.

**Mais pourquoi diable cela ne lui faisait pas plaisir de voir son père à ses cotés. Brenden était toujours entre les pattes d’Alice, il l’étouffait et sa fille n’aimait tout simplement pas son nouveau comportement. À ce que la demoiselle avait appris, ce dernier avait sombré dans l’alcool et la drogue à la suite de la mort de son bébé. Depuis, il ne pensait qu’à boire et foutre le bordel dans la nouvelle vie de la New-Yorkaise. Riley ne supportait pas les agissements de son paternel. **

Et vous ?

**Jayson Owen Walker regardait la fille avec un franc sourire. L’homme d’affaire appliqua avec distinction sa main sur sa hanche. Il observait toujours du coin de l’oeil les hommes qui s’occupaient d’installer la grande affiche promotionnelle pour l’ouverture du Vintage Hôtel. Jamais, Jay n’aurait cru qu’un jour son grand rêve pourrait être réaliser. Il avait peut-être les diplômes et l’argent pour ça, mais sa situation de fugitif ne lui permettait pas de le faire. Il fuyait la colère noire et meurtrière de son propre père et il savait bien que si ils auraient fait construire un hôtel de cette réputation de son vivant, M.Walker aurait trop facilement retrouver leur trace. Malheureusement, cette situation avait eu lieux, mais plusieurs années après le meurtre de sa pauvre mère. En mourant avec son fils, Jayson avait réussis à revoir des gens qui lui était cher à l’époque comme sa mère qui vivait pas trop loin de chez lui. C’était elle qui s’occupait de Xander parfois, surtout lorsque le couple devait travailler au Vintage. Le couple attendait de trouver une baby-sitters, donc pour le moment, ça allait. Le frisé observait la jeune femme avec un petit sourire. Il compatissait à la douleur qu’avait éprouvé la pauvre jeune fille durant toute sa vie, autant pour elle que pour sa famille. Ça ne dut pas être une épreuve facile, surtout qu’elle avait péris par cette horrible maladie. Walker sourit donc et déposa sa main sur l’épaule de la brune en signe de sympathie.**

Je suis certain que ça dut être une horrible épreuve pour tout le monde, au moins, tu ne souffres plus maintenant et si jamais tes parents ont besoin d’une aide financière, je serais prêt à lui faire un chèque. Je suis certain que ma femme serait du même avis que moi.

**C’est ensuite qu’elle lui avoua que son père était mort depuis peu. Walker porta donc sa main à sa bouche, choqué d’apprendre que sa pauvre mère vivait désormais seul sans ceux qu’elle aimait, mais la situation ne semblait pas combler la femme de joie pour autant. Il arqua un sourcil et dit intrigué.**

Oh, si ce n’est pas trop indiscret, pourquoi donc ? Il s’est trop inquiété pour vous de son vivant qu’il craint que la maladie revient ou.. ?

**Jayson observait Alice avec un sourire constant. Il ne voulait pas trop exagérer, mais seulement apporter un appui à la pauvre femme. Elle avait aussi vécue une vie plutôt lourde. Lorsqu’elle lui renvoya la question, une lueur de bonheur combla son regard.**

Oui, j’ai un fils, il a huit ans, un charmant petit bonhomme, il s’appelle Xander !

**Le propriétaire du Vintage Hôtel n’avait jamais regretté la venue du petit bout de chou dans sa vie. Il l’aimait énormément et être père le comblait totalement. Qu’il soit mort aussi jeune l’avait beaucoup touché, mais leur famille se trouvait tout de même uni pour le restant de leur jour, en tous cas, il ne pouvait que l’espérer.**

**Alice Riley fut surprise lorsque l’homme posa sa main sur son épaule et qu’il lui dit qu’il serait ravi, lui et sa femme, d’offrir leur aide côté finance à la mère de la jeune femme. Maintenant que son père était dans le monde des mort, la maternel devait s’occuper des dettes médicales seule. Avec un petit budget serré d’une serveuse dans un casse-croute, Eleni avait quelque petit souci…Regardant les hommes s’afférer à poser l’affiche publicitaire, la brunette pensait à sa maman. Cela faisait déjà cinq bonnes années sans pourvoir la voir, lui dire ses joies comme ses peines. Riley ne pouvait s’empêcher de croire qu’un jour, sa mère viendrait la rejoindre. Elle aurait temps de chose à lui raconté, tant de trucs à lui faire découvrir. Mais d’en un autre sens, elle ne voulait pas espérer la mort de cette femme…

Et voilà que venait le sujet de son père. Ce cher Brenden avec qui, son enfance fut question de rires et de joies malgré les malheurs imposant. Maintenant qu’Alice était adulte, sa vie était belle et bien commencer. Elle n’avait plus besoin du point de vu parental, mais cela était tout autre pour son père. Ce dernier se mêlait constamment de la vie personnelle de sa fille, ce qui emportait parfois la brune dans une petite colère. Elle ne pouvait quant même pas détester son père, mais à quelques moments, Brenden en mettait un peu trop. **

Ma maladie n’a aucune place dans ce conflit. C’est plutôt… Il veut tout décider pour moi et je crois que suis assez mature pour prendre mes propres décisions NON ?

**Ali s’emporta légèrement contre l’homme qui ne faisait que se questionner. Il ne lui avait rien fait de mal, mais voilà qu’un soupçon de colère s’échappa d’elle. Elle porta ses mains sur sa bouche et dit tout en regardant Jayson dans les yeux : **

Je suis sincèrement désoler…

**Pour relancer le sujet, Lilice lui posa s’il avait lui aussi de la famille ici. Qu’elle fut sa surprise en apprenant que son garçon était de ce côté-ci du monde. Il devait s’ennuyer de sa mère qui... Mais un instant… **

Votre femme est médium à ce que je comprends ?!

**Jayson Walker regardait la jeune brunette avec un sourire sur ses lèvres. Le simple fait d’imaginer la vie qu’il avait perdu le rendit nostalgique. Il avait peut-être sa femme et son fils près de lui, ce qui était vraiment merveilleux et presque un cadeau du ciel, mais tant de gens lui manquer, en particulier Charlotte, sa jeune soeur. Jay était très près de la belle rousse. Il avait fuit son père avec sa famille et la jeune fille d’à l’époque et il s’en occupait presque comme un père. Évidemment, le couple lui laissait beaucoup de liberté et la laissait même vivre dans une appartement lorsque le temps était venu, mais le pauvre frère avait toujours été inquiet pour elle. Au moins, leur père n’avait pas réussis à s’en approcher, Alyson avait pu tout stopper après sa mort et celle de Xander. Il était maintenant en prison pour le restant de ses jours, ce qui soulageait beaucoup le propriétaire du Vintage Hôtel. Il aborda un sourire amusé et répondit d’une moue triste suite aux révélations de la jeune Alice, ex malade.**

Je comprends, ce n’est pas tout le monde qui est fait pour être père je pense.. Mais bon, que pouvons-nous faire...

**L’homme regarda sa montre. Il devait bientôt y aller, mais avant, il allait répondre à la dernie`re question que Alice lui posait. Elle avait compris que Alyson n’était pas réellement morte. Elle était en fait une médium. Bien sur, on entendait beaucoup parler de ça chez les morts, mais peu de gens en connaissaient vraiment. Ça passait même comme un mythe chez certaines personnes, mais pour Jayson, ce ne l’était pas vu qu’il vivait avec l’une d’elle, bien que cette petite spécialité, il ne l’avait apprit que lorsque sa voiture avait explosé, en l’apportant en compagnie de Xander dans la mort.**

Oui, c’est bien cela, ça m’a été très agréable de discuter avec vous Mademoiselle Riley, mais ma femme m’attend à l’hôtel, je vous laisse ma carte de visite, donc à l’ouverture, si ça vous intéresse passer donc ! Nous avons aussi un grand restaurant !

**Le brunet hocha la tête en salutation et prit chemin vers son grand camion neuf un peu plus loin sur la grande route.**

TERMINÉ & VERROUILLÉ