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 Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]:

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MessageSujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]:   Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: - Page 1 EmptyMer 6 Juin 2012 - 17:54

Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: - Page 1 Tumblr_m48656AJ8y1qgiii2o1_500

« Il est temps que nous parlions »
Riley Thompson & Cassie Williams



Riley Thompson avait entièrement raison. Il fallait espérer que la groupie ou plutôt la vraie furie du supermarché ne porte pas plainte à cause du semblant de violence dont Cassie Williams avait fait preuve. C’était sans rappeler l’épisode avec Jayden Wellington, celui du supermarché également… décidément: faire les courses devenait une activité quotidienne à hauts risques. Cette constatation fit sourire l’ex-prisonnière. Elle se rappela avec nostalgie d’une chose qui n’avait rien à voir: quand elle surnommait son compagnon de maintenant « mister gâteau ». Autrement, dans la conversation, le faucheur avertit Williams à propos d’un élément à surveiller: sa vigilance. Il avait raison sur un point: qui savait de quoi autrui était capable? Même si Cassie n’avait pas peur et qu’elle fonçait souvent dans le tas, elle devait reconnaître qu’elle avait déjà été surprise plus d’une fois. Elle savait aussi s’impressionner elle-même alors tout était possible. Présentement, le canadien usa d’humour comme souvent. La situation était assez hilarante. Riley ne semblait pas prendre super mal le fait que sa chérie veuille le défendre envers et contre tout. Sa virilité n’en prenait pas un coup, Cassie savait de quoi il était capable. Elle l’avait vu à l’œuvre alors il n’avait pas de soucis à se faire quand à son image d’homme dur. Le reste des paroles bienveillantes de l’écrivain eurent pour effet d’attendrir un moment Cassie. Mais quand le canadien en revint à se dénigrer, la belle perdit toute marque d’admiration. Ce débat incessant l’énervait quelque peu tant l’homme était borné. Pourquoi penser du mal de sa personne? Sa compagne n’avait pas les réponses à ce mystère. Le temps était aux bonnes attentions, aux mots qui réchauffent le cœur. C’était appréciable! Toutes les bonnes choses ne durent qu’un court instant? Ce constat prenait toute sa valeur, chacun allant de son commentaire insensé, ses reproches fondés mais mal dits. En cas d’attaque, toujours camper sur ses positions. Le couple savait y faire apparemment. Cassie fut touchée par les dires de son chéri, lui aussi certainement… . Mais le terme « grotesque » ne passait pas! Il venait d’insulter la façon de pensée de la jeune femme. Cette dernière possédait un fond profond: problème identitaire, d’acceptation de soi, de construction de son avenir. Cassie avait besoin de se sentir utile pour avancer et Riley venait de critiquer sa démarche. Elle devait moins en faire, certes, mais il y avait des manières de parler avec autrui: plus de civilité ne ferait pas de mal. Cassie devenait hermétique au monde de Riley. L’incompréhension régnait alors elle était partie se réfugier en terrain neutre. La barmaid se retrouvait dans la salle de bain. Elle n’avait pas fermé la porte à clé. Son chéri toquait à la porte en bois. La belle sentait sa présence derrière celle-ci qu’il n’ouvrait peut-être pas par respect. Cassie avait besoin de se reprendre, de souffler avant de faire n’importe quoi. Auparavant, elle n’aurait pas agi ainsi mais plutôt avec des accès de colère, de rage et de violence même, sans réfléchir en somme. Le calme ne venait pas. La jeune femme se rongea les ongles pour tuer cette sensation détestable de rage qui ne redescendait pas et qu’elle n‘avait plus ressentit depuis bien longtemps. Ce tic lui était venu petit à petit. Elle faisait comme elle pouvait. Riley tentait de s’excuser à travers la porte. Son interlocutrice attendit un temps, toujours pour éviter de dire des bêtises qu’elle regretterait ou exercer des actions non désirées. Elle sortit en douceur en avançant lentement vers le salon comme un zombie. Elle répliqua, une fois l’homme présent:

- Je ferai des efforts en engageant du personnel en plus pour être présente. J’en ai envie… elle marqua une légère pause, le regard fixé sur le plafond. Les excuses ne venaient pas contrairement à Thompson. Elle n’en avait pas fini. J’aimerai que cette dispute n’est pas eue lieu… dans le fond elle est très représentative… . On peut changer les choses mais le contenu va demeurer sur certains points. J’en ai marre… . Elle soupira pour s’assoir sur le canapé où le faucheur était posé juste avant. Maintenant, elle suivait les aiguilles de l’horloge accrochée au mur. Son regard était vide. Tu n’as pas à t’excuser. J’ai besoin de toi aussi, dans sa voix on pouvait noter une sensibilité particulière à cette phrase: la croyance en celle-ci. Mais je ne veux pas que tu es à me supporter. Le grotesque peut paraître ennuyant au bout d’un moment. Son attention se porta de nouveau sur son chéri.
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Anonymous
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MessageSujet: Re: Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]:   Il est temps que nous parlions [Riley Thompson]: - Page 1 EmptyVen 8 Juin 2012 - 18:58

Cassie & Riley
« The real art of conversation is not only to say the right thing at the right place but to leave unsaid the wrong thing at the tempting moment »